Arbitre

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Arbitre

La présence d’un.e arbitre au minimum est obligatoire pour chaque compétition de MMA. Les arbitres peuvent se relayer dans le cadre d’une compétition suivant un ordonnancement décrit dans la feuille d’affectation des arbitres (en annexe).

Compétences de l’arbitre

Il ou elle doit être titulaire au minimum :

● de l’unité d’enseignement prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) ou d’une qualification équivalente (par exemple Basic Live Support (BLS) aux Etats Unis, First Aid Certification en Angleterre),
          ○ Le cas échéant l’organisateur devra contacter la Croix Rouge qui informe sur la reconnaissance des diplômes de secourisme étrangers en Cote d’ivoire,
● d’une qualification de juge/arbitre en MMA reconnue comme définie dans ce document dans le paragraphe qui concerne les obligations de qualification des officiels.

Le premier devoir de l’arbitre est de protéger et de garantir la santé des combattant.e.s tout au long du combat.

La plus grande vigilance des arbitres et des juges doit être portée sur un.e combattant.e au sol.

L’arbitre peut intervenir à tout moment pendant le combat. Dès lors que l’un.e des athlètes a perdu l’une de ses protections, le combat est suspendu au moment le plus opportun.
Tout coup interdit entraîne une sanction telle que prévue par le règlement du combat.

Conduite de l’arbitre avant la rencontre

L’arbitre est la première personne à entrer dans l’aire de combat avant le combat. Il ou elle doit procéder au contrôle de celle-ci.

● Il ou elle peut communiquer aux combattant.e.s et entraîneur.e.s les règles techniques et de sécurité dans les vestiaires avant le début de la compétition.
● Il ou elle s’informe de la catégorie des combattant.e.s et du nombre de rounds,
● Il ou elle rentre le premier ou la première dans la surface de combat et se place dans le coin neutre faisant face à la table des officiels,
● Il ou elle s’assure que les combattant.e.s ne portent ni pansement, ni agrafe, qu’ils ne sont pas enduits de corps gras ou de pommade, ni mouillés,
● Il ou elle communique à chaque juge le nom des combattant.e.s,
● Il ou elle réunit les combattant.e.s et les entraîneur.e.s au centre de la surface de combat afin de leur expliciter les règles techniques et de sécurité et les renvoie dans leurs coins respectifs,
● Il ou elle s’assure de la présence du médecin, du ou de la délégué.e officiel.le, de la disponibilité des juges, de la conformité de l’espace de pratique (s’il s’agit d’une surface fermée les portes de cette dernière doit être convenablement verrouillées),
● Il ou elle s’assure que les combattant.e.s sont prêts à combattre, que les entraîneur.e.s sont assis.ses et qu’aucun objet n’est présent dans la surface de combat,
● Il ou elle fait donner par le chronométreur le signal du début du combat avec un geste du bras. Au début des rounds suivants, il ou elle effectue seulement un geste du bras.
● Lorsque le chronométreur signale les 10 secondes avant la fin d’une reprise, l’arbitre doit lui confirmer avoir bien reçu le signal en pointant son doigt vers lui

Conduite de l’arbitre pendant la rencontre

● Il ou elle ne perd jamais le contrôle du combat, pendant toute sa durée, ● Il ou elle veille à l’application stricte des règlements et du fair-play,
● Il ou elle veille à ce qu’aucun objet ne reste dans la surface de combat,
● Il ou elle se sert principalement des commandements « FIGHT », « STOP » et « STOP TIME »,
● Il ou elle peut s’intercaler entre deux combattant.e.s lors des échanges au sol dès lors qu’un.e des deux combattant.e.s n’est plus apte à se défendre,
● Il ou elle veille à ce que l’intégrité du combattant ou de la combattante le/la plus faible ne soit pas mise en danger.
● Il ou elle est est le/la seul.e autorisé.e à laisser entrer le coin du combattant, excepté dans une situation de KO/TKO ou cette autorisation incombe au médecin.

Conduite de l’arbitre après la rencontre

● Il ou elle informe le/la délégué.e officiel.le et les juges de sa décision, en cas d’arrêt du combat avant la limite,
● Il ou elle réunit les deux combattant.e.s au centre de la surface de combat et désigne le/la vainqueur.e en lui levant le bras, à l’annonce du présentateur,
● Il ou elle quitte la surface de combat le/la dernier.e.

Les pouvoirs et les devoirs de l’arbitre

L’arbitre peut :

● Arrêter le combat à n’importe quel moment : 

      ○ s’il/elle le juge trop inégal,
      ○ si un.e combattant.e a été blessé.e et ne peut poursuivre le combat, 
      ○ s’il/elle juge que les combattant.e.s ne combattent pas réellement, 
      ○ si un incident matériel trouble le déroulement du combat,

● Consulter le médecin sur le degré de gravité d’une blessure,1
● Faire des observations aux combattant.e.s pour éviter la reproduction de fautes et d’interdictions, pour cela, il interrompt le combat par le commandement : « STOP », il utilise un langage gestuel afin de se faire comprendre du ou des deux combattant.e.s qui, par un signe de tête, doivent l’informer qu’ils ont compris les observations. Il ou elle fait, ensuite, reprendre le combat,
● Donner un avertissement à un.e combattant.e qui commet une infraction importante aux règles mais qui ne constitue pas un motif de disqualification immédiate. Pour cela, l’arbitre interrompt le combat par le commandement « STOP » et inflige un avertissement au fautif ou à la fautive. Cet avertissement doit être énoncé clairement, afin que le/la combattant.e, les juges, le/la délégué.e officiel.le, les entraîneur.e.s ainsi que le public en comprennent la signification. Il ou elle a recours à un langage gestuel pour expliciter la faute et donner son avertissement. Il ou elle désigne bien du doigt le combattant ou la combattante fautif/fautive afin que les juges prennent note de l’avertissement. Il ou elle fait ensuite, reprendre le combat,
● Interrompre le combat :

         ○ si un.e combattant.e délivre un coup bas dans les parties génitales, l’arbitre apprécie s’il ou si elle doit lui donner un avertissement et s’il ou elle doit laisser récupérer le/la combattant.e touché.e. Ce temps de récupération est limité à 15 minutes. Le combattant devra préciser s’il peut reprendre le combat.
      ○ En cas de blessure volontaire ou non volontaire le temps est dévolu à 5 minutes de récupération maximum.

● Après avoir donné un avertissement à un.e combattant.e pour une faute, il ou elle ne peut disqualifier ensuite ce.tte combattant.e pour cette même faute, qu’après la reprise du combat et suite à une nouvelle infraction,
● Prendre toutes décisions ou toutes mesures utiles dans l’esprit du règlement lorsque surviennent des cas non prévus par les règles.
● Lorsque l’arbitre demande au combattant de se diriger vers le coin neutre, il pourra indiquer aux coachs de ne pas parler « NE PAS PARLER / NO COACHING »
● Le coach pourra se voir avertir par la perte d’un point au combattant si celui ci ne respecte pas le règlement du coin neutre.

L’arbitre doit :

● Disqualifier :

       ○ un.e combattant.e qui a reçu trois avertissements au cours du combat, (le troisième avertissement est signifié de la même façon que les deux premiers),
      ○ un.e combattant.e qui a délivré un coup bas volontaire et dont l’adversaire ne peut reprendre le combat après avis du médecin,
     ○ un.e combattant.e qui n’obéit pas à ses ordres,
     ○ un.e combattant.e qui a commis une faute grave avec ou sans avertissement préalable.

Les commandements de l’arbitre

L’arbitre utilise les trois commandements suivants 


L’arbitre indique aux combattant.e.s, par des formulations verbales et/ou des gestes appropriés, les violations du règlement.

Il ou elle peut toucher les combattant.e.s avec ses mains pour stopper le combat, rompre une opposition non réglementaire ou séparer les combattant.e.s.

En revanche, il ou elle ne doit pas saisir les mains des combattant.e.s et ne doit pas désigner le vainqueur tant que l’annonce officielle n’a pas été faite.

Le commandement « FIGHT » :

● Pour démarrer le combat ;
● Après un « STOP » de l’arbitre pour faire reprendre le combat.

Le commandement « STOP » :

● Pour stopper le combat en fin de round ;
● Quand un ou une athlète commet une faute, il ou elle doit regarder l’arbitre, écouter ses observations, acquiescer de la tête pour lui indiquer qu’il les a comprises et attendre le commandement « FIGHT » pour reprendre le combat ;
● Pour délivrer un avertissement officiel ou pour disqualifier un.e athlète. Dans le cas d’un avertissement, le commandement « STOP »2 est suivi du commandement « FIGHT » pour la reprise du combat.

Le commandement « STOP TIME »

● L’arbitre demande au chronométreur d’arrêter le chronomètre en cas de coup irrégulier, de perte de conscience, si un.e combattant.e est tombé.e hors de la surface de combat ou pour remettre en état la tenue du combattant ou de la combattante (lacets du short, mitaines, remise du protège dents).
● Il ou elle utilise également ce commandement lorsqu’il ou elle a besoin de faire intervenir le médecin ou suite au signal émis par le médecin pour diagnostiquer une blessure ou lorsqu’il ou elle intervient pour toute autre raison qui nécessite de stopper le chronométrage.
● Il ou elle peut utiliser ce commandement pour tout autre usage qu’il jugera nécessaire.

Cas particuliers d’usage du commandement “STOP TIME”

 Dans le cas d’une chute survenue dans un combat sur ring : Dans le cas où un.e combattant.e est tombé.e hors du ring à la suite d’un coup regulier, d’une série de coups réguliers ou d’une phase de projection ou de lutte, l’arbitre lui donnera l’instruction de remonter sur le ring immédiatement. Si l’arbitre estime que l’athlète met trop de temps à exécuter les instructions, il ou elle le sanctionne pour passivité pouvant aller jusqu’à la disqualification de ce.tte dernier.e.

L’athlète doit remonter sur le ring de ses propres moyens, personne n’a le droit de l’aider. S’il ou elle remonte sur le ring et qu’il ou elle montre un signe de blessure, l’arbitre commandera “STOP TIME” et fera intervenir le médecin.
Dans le cas où le ou la combattant.e n’est pas en mesure de regagner le ring pour cause de blessure, le combat sera terminé, il ou elle sera immédiatement pris.e en charge par l’équipe médicale et la décision dépendra des circonstances de la chute (TKO, No Contest, décision technique, disqualification etc.).



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